Depuis 1990, le brass band a eu plusieurs vies, a sillonné de nombreuses routes de France et d’Europe, a enchanté le public de beaucoup de festivals et salles de spectacles. Il a également été à
géométrie variable, a changé de nom et respiré grâce au talent de multiples musiciens…
Aujourd’hui le POCKET BRASS BAND joue toujours avec le même enthousiasme communicatif un cocktail explosif de Jazz New Orléans, swing, funk ou biguines et chante des standards en anglais et français.
Ce sont 6 musiciens, tout aussi internationaux que la musique qu’ils jouent : 2 batteurs, 1 guitariste, 3 cuivres et quelques chanteurs.
Saxophone, clarinette : Philippe Dourmeau / Trombone : Patrick Bacqueville / Guitare : Richard Blackmore / Percussions : Didier Morel / Percussions (caisse claire) : Michel Senamaud / Percussions (grosse caisse) : Jean Philippe Naeder.
Cinq énergumènes, muets, le teint blafard, cohabitent, non sans mal dans une espèce de saloon poussiéreux.
Pendant que l’un fait grincer son fauteuil à bascule, d’autres bricolent un cercueil à voltige… Regards obliques sur slide guitare, nœud coulant à fl ot et poussière au fond de la gorge. La jonglerie, l’équilibre, la danse, la musique live, les bruitages ont une place prépondérante dans cette nouvelle création. La magie fait son entrée, tantôt ratée et burlesque, tantôt impressionnante et
réussie. Les portés acrobatiques, les cascades viennent étoffer également la palette circassienne. Une dimension aérienne revisitée à la sauce Silembloc achève de compléter ce florilège.
Animé par une batterie puissante, vestige d’un soundsystem poussiéreux où les guitares chuintent, ce cirque fringuant malgré les apparences, distille son ambiance mortuaire et grandiose avec le sourire en coin et le clin d’œil pas loin.
De et avec : Anhalou Serre, Alexandre Legouallec, Max Couty, Alan Leborgne, Bertrand Chauchot /© Photo : Nomadographe.
Tchi-tchi-tchi ! Un son mystérieux intrigue Gillou l’équilibriste-contorsionniste…
Il s’approche et découvre Toyo. Toyo, c’est un tuyau de chantier, tout froid, tout raide, tout creux… Coline la violoniste, parvient à le faire chanter toutes sortes de sons qui semblent sortir de lui…
Gillou et Toyo s’adoptent immédiatement et comme Gillou est très, mais alors vraiment très souple, il se glisse à l’intérieur et s’y installe tel le bernard-l’ermite…
Toyo devient pour Gillou une carapace, un costume, un chapeau, une tour d’équilibriste ! Ou bien une manche à air, un périscope, un avion, une maison… Un gros tuyau de chantier, un violon et des petites percussions, c’est le peu d’ingrédients nécessaires pour offrir aux petits un spectacle tendre, malicieux et très habile.
Qui aurait cru que l’on puisse tant s’émerveiller et rire avec Toyo ?
Mise en scène : Antoine Rigot, avec la complicité de Julien Lambert / Conseil artistique : Agathe Olivier / Création musicale : Coline Rigot, avec la complicité d’Antoine Berland / Artiste de cirque : Gilles Charles-Messance / Musicienne : Coline Rigot en alternance avec Coline Ellouz, clarinettiste / ou Adèle Salomé, violoniste / © Photo : Marjolaine Mamet.
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Pièce chorégraphique pour 7 interprètes mêlant danse contemporaine et tango argentin. A travers la rencontre de différentes esthétiques, personnages, époques, « Viens m’embrasser » scrute l’individu, son besoin d’appartenance, d’amour, ses relations. Le spectacle bouscule les codes du féminin et masculin tout en se jouant des clichés du tango.
Sur fond de musique rétro, de tango des années 40 et de chant, « Viens m’embrasser » est un spectacle émotionnel à recevoir comme un frisson qui nous traverse, comme une étreinte qui nous
rassure ou comme un coup qui nous surprend. « Viens m’embrasser » est une invitation du cœur et du corps à ressentir et à exprimer, à se regarder plutôt qu’à se voir, à écouter plutôt qu’à entendre, à se comprendre plutôt qu’à se juger.
Conception, Chorégraphie, Mise en scène : Domitille BLANC / Interprétation : Isabelle Teruel, Nancy Moreau Maddox, Clément Broucke, Daniel Pop, Patrice Meissirel, Klaar Frankenberg et Domitille Blanc / Création musicale : Klaar Frankenberg et le groupe KRIILL / Création lumière : Emmanuelle Stauble / © Photo : J-L. CHOUTEAU.
Une histoire vraie jouée par de vraies personnes… Tout commence comme un spectacle de cirque normal.
Au plateau, un quatuor évolue brillamment, puis en une seconde, tout bascule : aux prouesses acrobatiques se mêle alors un récit. Celui du circassien qui, un jour, a vu sa vie chamboulée pour une
pirouette mal rattrapée.
On s’est tous blessé des centaines de fois, de l’égratignure aux points de suture, de la petite torsion aux grosses entorses, du coton imbibé de mercurochrome à l’opération. Tous les artistes de cirque se sont blessés ou se blesseront un jour mais sont-ils pour autant inconscients ?
*Le « Membre Fantôme » est né de l’envie de partager ces expériences de blessures, sans pathos et de voir au-delà des paillettes et des sourires. La compagnie dessine un spectacle sur la vie et
les blessures des artistes de cirque. Les spectateurs sont happés, témoins émus de ce récit de résilience.
Création et interprétation : Karim Randé, Fabien Millet, Madeg Menguy, Vincent Maggioni / Regards extérieurs : Grégory Feurté, Farid Ayalem Rahmouni, Nicolas Bernard, Émilie Bonafous
/ Techniciens lumière : Émilien Picard, Clément Devys / Administratrice de production et diffusion : Mylène Rossez / © Photo : Sébastien Armengol / © Vidéo : Marion Puccio